Ferdinand Jacquesson avec Le Grand Coup : Comment nous avons tenu le grand coup à Verdun
Les premiers jouis de la bataille de Verdun, I'offensive allemande se caractérise par une préparation intensive de l'artillerie, suivie par une avancée des troupes sur le terrain ainsi dévasté. Cette tactique est parfaitement exécutée jusqu'à Douaumont. Les régiments français se succèdent au front et disparaissent sous ce déluge de feu. Son tour venu, le I46e R.I. monte en ligne dans la nuit du 25 au 26 février 1916. Le 3e bataillon, mis volontairement en pointe, tient bon toute la journée du 26 février sous le " marmitage " et arrête la progression allemande, le jour même de la prise de commandement du général Pétain. Sous les ordres du commandant Ferdinand Jacquesson, le 3e bataillon va tenir le terrain pendant huit jours avant d'être relevé " sans en avoir perdu un pouce ". Dans la tourmente de Verdun, ce fait d'armes est resté méconnu et anonyme.